Dans le monde des affaires, la gestion d’une entreprise est une tâche que surmontent difficilement les responsables. Il arrive parfois que certaines entreprises se retrouvent en situation de faillite. Autrement dit, ces entreprises finissent par manquer de ressources pour faire fonctionner le système. Dans ces conditions, les enjeux deviennent problématiques pour elles. De plus, certaines interrogations surviennent : quelles sont les causes, manifestations et approches de solutions. Découvrez dans ce texte, une étude de cas des entreprises en situation de faillite.
Plan de l'article
Quand parle-t-on de faillite d’une entreprise ?
De façon générale, la faillite d’une entreprise est définie comme une situation de difficulté que peut traverser toute entreprise formellement créée. Cette situation de difficulté est encore appelée "cessation des paiements" d’une entreprise, en droit.
A voir aussi : Quels sont les avantages fiscaux pour les petites entreprises
En termes simples, cette cessation de paiements est une incapacité des actifs (entrées de caisse, comptes en banque, liquidités, etc.) de l’entreprise à combler ses passifs (avis d’imposition du Trésor public, salaires des employés, créances, dettes de fourniture et autres charges).
Compte tenu de cette définition de la faillite d’une entreprise, il importe de préciser que celle-ci peut affecter tous les types de statut juridique en entreprise (SARL, SA, établissement, etc.). Aucune forme d’entreprise n’est non plus épargnée.
Lire également : Comment les entreprises peuvent-elles se protéger contre le harcèlement
La faillite d’une entreprise prend effet, dès la déclaration officielle de l’incapacité de l’entreprise à faire face à ses devoirs financiers avec son patrimoine (actifs). Et le bilan annuel en sera la preuve concrète.
Quelles sont les causes de la faillite des entreprises ?
En s’attardant aux considérations, les causes de la faillite des entreprises sont assez diverses en France. Ces causes dénotent à la fois d’éléments internes et externes à l’entreprise. À l’interne, la première cause de faillite des entreprises est la mauvaise organisation. Plusieurs entreprises, à leur création, faussent les bases d’une bonne organisation.
Ceci peut être dû à une mauvaise élaboration des termes, principes et règlements de l’entreprise. D’un autre côté, la mauvaise organisation peut être le résultat des malversations (gaspillage, détournements, etc.) des dirigeants ou responsables de l’entreprise. Sans compter, l’insolvabilité des clients débiteurs de l’entreprise qui contribue beaucoup à la fragilité des finances de cette dernière.
Aussi, les erreurs de gestion n’améliorent guère la situation financière d’une entreprise. Au contraire, elles la fragilisent. En effet, les stratégies de gestion, le plan d’affaires (business plan), les décisions financières et autres actions incontrôlées sont autant de choses pouvant occasionner des erreurs de gestion. Chacune de ses erreurs peut facilement donner accès à la faillite.
Par ailleurs, certaines causes externes de la faillite des entreprises sont aussi identifiables. Ces causes ne dépendent pas du système de l’entreprise, mais de facteurs externes. Par exemple, les programmes et décisions gouvernementaux allant en défaveur du domaine d’activité d’une entreprise, peut aisément pousser cette dernière à la faillite. La pandémie de la Covid-19, ayant secoué le monde depuis 2020, représente, de même, une cause de faillite des entreprises.
Quelles perspectives adopter pour prévenir une faillite ?
Les difficultés financières rencontrées en entreprise sont des signes cliniques d’une future faillite. Et dans cette circonstance, il urge de recourir à des approches de solutions pour ramener l’ordre financier. En premier, la négociation des créances est la solution à adopter. Elle est d’ailleurs primordiale, car permettra d’obtenir des sursis auprès des créanciers, ainsi que la faveur de compréhension. Plus précisément, il s’agit d’une solution préventive.
Deux principaux procédés de négociations des créances sont possibles : la procédure conciliatoire et le mandat ad hoc. En second lieu, la procédure judiciaire représente une autre forme de perspective pour prévenir la faillite des entreprises. Cette méthode requiert un lancement de procédures judiciaires dites collectives, telles que : le redressement ou liquidation judiciaire et procédure de sauvegarde.